De l’importance du contenu des pages web.
Théoriquement les référenceurs et les intégrateurs ne devraient pas s’opposer, mais diriger leurs efforts dans le même sens pour produire des pages naturellement « optimisées pour le référencement ». Théoriquement. Mais dans les faits, on se rend compte assez rapidement que leur vision des choses diffère radicalement.
Tout d’abord, il convient de définir ce qu’est une page « optimisée pour le référencement ».
Pour cela il faut avoir quelques notions de html et savoir comment sont structurées les pages web (ou devraient l’être). Ca a l’air idiot, dit comme ça, mais beaucoup de référenceurs n’en ont aucune idée il suffit de parcourir la blogosphère ou de lire quelques livres qui font référence en la matière pour s’en rende compte.
Il faut un peu voir ça comme un plat de lasagne : une couche de pâtes, une couche de viande, une couche de fromage, etc.
Appliqué au web, ça donne :
- Le contenu (les textes, les images, les animations)
- La structuration du contenu (le code html)
- La mise en page (les styles CSS)
- Les scripts d’amélioration (Javascript)
Les deux premières couches sont les plus importantes pour le référencement, puisque une rédaction efficace fera apparaître tous les mots pertinents qui permettront une bonne indexation. A celà s’ajoute, une utilisation sémantique du code html, tel que prévu par les instances du W3C.
Le langage HTML est prévu à la base pour structurer de l’information et en tant que tel il fournit les balises remplissant des fonctions bien spécifiques :
- h1 pour le titre principal de chaque division de la page,
- h2 à h6 pour les sous-titres successifs,
- p pour les paragraphes,
- ul pour les listes,
- etc.
Et là je vais casser un mythe : non les balises h1 à h6, ne sont pas des balises pour le référencement. Elles sont néanmoins importantes et doivent être utilisées à bon escient – cela pour souligner que la rédaction pour le web est un exercice rigoureux, puisque non seulement le contenu doit être pertinent, mais en plus les titres et sous-titres choisis doivent être représentatifs du sujet traité.
Les astuces du style truffer une page de balise h1 à h6 n’a aucun sens et peut même produire l’effet inverse à celui désiré : descendre en bas de la liste dans Google, voir le « blacklisting ». En matière de positionnement d’ailleurs, il n’a jamais été démontré que la présence de balises de type h1 aient une influence déterminante :
Insertion du mot-clé dans une balise H1 (note moyenne : 3,4) : les opinions divergent radicalement sur ce facteur : tandis que Russ Jones et Thomas Bindl écrivent en chœur qu’il s’agit du second critère de positionnement « on the page » le plus important, Jill Whalen, Caveman et Todd Malicoat insistent sur la surestimation, voire le peu d’importance de cette balise dans le cadre d’une stratégie de SEO. Caveman affirme même qu’il a positionné de nombreux sites sans l’aide d’aucune balise H1 et met en garde avec Aaron Wall contre d’éventuels risques de «duplicate content» si le contenu de cette balise est identique aux balises title et description.
Insertion du mot-clé dans une balise H2, H3, H(x)… : (note moyenne : 2,8) : conclusions identiques au facteur «Insertion du mot-clé dans une balise H1» (voir plus haut).
Extrait de « les critères de positionnement sur Google » – web2.0 review
Les algorithmes des moteurs de recherche évoluent rapidement et de nombreuses techniques ou astuces qui ont pu marcher par le passé ne servent plus à grand-chose (les mots clés des métas par exemple). On se dirigerait de plus en plus vers une analyse ontologique du texte dans laquelle les sites écrits dans le langage le plus naturel possible pourraient avoir les meilleurs résultats en terme de classement .
Quelques liens pour aller plus loin dans la réflexion :
Comment rédiger pour le web
Les bons conseils en référencement
Changement de l’algorithme de google
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